Encore un tremblement de terre à la pointe de Bretagne

C’était il y a 3 jours, le 11 décembre à 23h49. J’ai ressenti ce tremblement plus fort, ou plus proche, que celui du 11 octobre. Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) indique la même magnitude (3,5) mais le situe [encore aujourd’hui] plus loin de chez moi (vers le Faou au lieu de Loperhet en octobre). L’information provient du Laboratoire de Détection Géophysique du CEA qui dispose de son propre réseau de sismographes.

Dès le lendemain, le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS) situait cependant son épicentre entre Guipavas et Le Relecq-Kerhuon (magnitude 3,4). Cette localisation semble plus en accord avec les témoignages recueillis pas le BCSF qui maintien pourtant la position de l’épicentre plus au sud (cf. carte ci-dessous).

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Il est intéressant de comparer la carte des stations sismologiques en France, à celles de la séismicité et des intensités pour les quelques décennies passées (source : plaquette du BCSF – cf. leur reproduction ci-dessous). Le manque de précision dans la localisation des séismes en Bretagne ne proviendrait-il pas de la faible densité des stations ? On notera au passage que le Massif Central est mieux pourvu en stations alors que la séismicité y est moindre.

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A quoi sert la Station Spatiale Internationale ?

La Station Spatiale Internationale en 2013 - Crédit NASA

La Station Spatiale Internationale en 2013 – Crédit NASA

A brandir la flamme olympique lors d’une sortie dans l’espace ! Autrement dit, à un peu n’importe quoi. Nous venons de l’apprendre : la flamme brûlera de l’oxygène – denrée rare dans l’espace -, pendant 4 à 5 jours à partir du 7 novembre prochain. Comme ça, pour la frime.

Il y a sept ans, un astronaute devait faire le swing de golf le plus long de l’histoire. Il semble que, finalement, la NASA n’ait pas donné son feu vert : il y a déjà assez de débris comme ça, autour de la terre, pour en ajouter un qui pourrait détruire un satellite, voire la station elle-même après quelques mois en orbite.

Je me souviens d’un journaliste qui s’extasiait un jour du fait qu’un robot n’aurait pas pu réparer la porte du sas de la station. Il oubliait qu’un satellite non habité n’a pas besoin de sas.

Communiquer ! La NASA sait faire. Lorsqu’un cyclone menace les côtes américaines, les astronautes font des photos de médiocre qualité à travers les hublots, montrant ainsi qu’ils « surveillent » ce qui se passe au dessous d’eux. Pendant ce temps, des satellites automatiques dédiés fournissent de précieuses données aux services météorologiques concernés.

Si l’on parlait des retombées scientifiques ? Il faut vraiment les chercher. En médecine, par exemple, on s’intéresse surtout à la physiologie de l’homme dans l’espace. Autrement dit, comment se comporteront les hommes lors de futurs et hypothétiques voyages interplanétaires. Pour qui ? Pour que certains s’échappent d’une terre qui sera devenue trop polluée pour y vivre ?

Si le but est d’accroître nos connaissances de l’univers, il y a plus efficace. Il suffit de voir ce qu’ont réalisé les sondes Voyager : le plus fabuleux voyage jamais réalisé. La moisson d’informations collectées dans le système solaire est incommensurable. Un programme qui a coûté environ un milliard de dollars contre 150 fois plus pour la station internationale (en dollars 2013).