La loi de transition énergétique du 17 août 2015, prévoit entre autres, de porter :
- la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025. En 2014, cette part s’élevait à 78% ;
- la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 30% de la consommation finale brute d’énergie en 2030.
Il y a une dizaine de jours, le ministre de la transition écologique a annoncé que l’objectif de ne plus avoir que 50% de notre électricité d’origine nucléaire en 2025, ne sera pas atteint. J’ai voulu voir les chiffres et les comparer à ceux de l’Allemagne, pour tenter de comprendre ce qui ne va pas.
Les graphiques ci-dessous ont été construits à partir des chiffres de l’Energy Information Administration (EIA). Ils montrent l’évolution de la production d’électricité depuis l’année 2000, selon les filières, pour la France et l’Allemagne. Les deux premiers graphiques montrent la répartition de la production en térawatt-heures (TWh), d’année en année. Les deux suivants montrent la répartition en pourcentages par rapport à la production totale.
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Annette Kerjean, née en 1901 au Relecq-Kerhuon, s’est mariée en 1919 à un soldat américain stationné à l’hôpital n°65 situé aux Sables Rouges, dans l’ouest de la commune. Des recherches m’ont permis de retrouver les descendants d’Annette et de son mari, aux États-Unis, ainsi que ceux de ses frères et sœurs restés en France. Les informations et photos collectées auprès des membres de la famille, font l’objet d’une
Faisant du rangement dans ma bibliothèque, je suis tombé sur un livre de médecine datant de 1928 et ayant été trouvé dans un grenier il y a quelques années. Écrit par le 
« Le Finistère offre au statisticien un spectacle singulier. On y rencontre les extrêmes. C’est un des trois départements où la mortalité est la plus élevée (1), et un des trois où l’excédent des naissances sur les décès est le plus fort (2). Nulle part la misère n’est plus grande et nulle part elle n’est supportée avec plus d’insouciance, je dirais presque d’inconscience. Les secours médicaux y sont rares ; les habitants en éprouvent peu le besoin ; un grand nombre naissent, vivent, meurent, sont enterrés sans l’approche d’un médecin. L’hygiène publique ou privée y est inconnue. L’ivrognerie y est répandue, même parmi les femmes. Et c’est une contrée si attachante, la race y possède des qualités si fortes et si nobles, la nature s’y montre avec un tel caractère de sauvage ou de mélancolique poésie que ceux qui l’ont une fois habitée ne l’oublient pas et gardent à jamais au cœur le désir de la revoir…