Paysage Politique Français

Paysage Politique Français Gauche Libérale (février 2014)


Paysage Politique Français
Gauche Libérale (février 2014)

A quelques jours des élections municipales, je pense qu’il intéressant de se situer dans le paysage politique français.

J’aime beaucoup la carte 2D ci-dessus. Elle se trouve sur le site Web de la Gauche Libérale. Sans nécessairement adhérer aux idées de ce mouvement – personnellement, je ne suis pas sous le symbole « vous êtes ici » –, je la trouve intéressante à plus d’un titre. On peut trouver d’autres représentations sur la toile mais celle-ci est relativement complète. Elle fait apparaître, selon deux axes, aussi bien les partis politiques français que des hommes ou femmes de divers horizons, français ou étrangers, contemporains ou historiques (philosophes, par exemple).

Cette carte évolue au fil du temps. De nouveaux partis apparaissent (UDI récemment, par exemple) et l’emprise de certains, tel le Front National, se modifie. La position de certains hommes ou femmes politiques change également. Les explications dont le code de lecture sont à lire sur le site en question.

Arrivez-vous à vous situer sur ce diagramme ? Sauf cas particuliers, la présence d’hommes et de femmes politiques sur la carte permet de le faire de manière relativement précise.

Certains disent que les extrêmes se rejoignent. Il arrive que des individus – j’en ai connu un – passent de l’extrême gauche à l’extrême droite sans passer par le centre… et plus rarement peut-être dans l’autre sens. Il est clair que sur le graphe 2D de la Gauche Libérale, Lutte Ouvrière et Front National sont éloignés l’un de l’autre. La jonction se ferait donc selon une autre dimension. Si oui, quelle est-elle ? J’ai pensé à la classe sociale. La personne à laquelle je pense ne faisait pourtant pas partie de la classe ouvrière. 

C’était il y a 100 ans, en Finistère…

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Louis Cadiou
Directeur de l’usine de la Grande Palud
Archives Municipales de Landerneau

Pas un jour sans que, dans l’Ouest Éclair ou la Dépêche de Brest… mais aussi dans la presse nationale, il ne soit question de l’affaire Cadiou. Une affaire qui, à ce jour, reste encore inexpliquée. Dans son livre « L’affaire Quéméneur-Seznec, Ed. Apogée, Rennes, 2005 », Bernez Rouz résume bien l’affaire Cadiou :

« Le 29 décembre 1913, Louis Cadiou, le directeur de la poudrerie de la Grande-Palud située route de Brest à Landerneau, disparaît. Son corps n’est retrouvé que le 5 février sur l’indication d’un médium de Nancy. Il a été enterré dans un bois après avoir été tué par balles. Le suspect n°1 n’est autre que l’ingénieur en chef de l’usine Louis-Désiré Pierre, en poste depuis 1909. L’usine qui appartenait aux Allemands avait fourni de la poudre de mauvaise qualité aux artilleurs français. Dans le cadre de la tension franco-allemande, on a pensé à une affaire d’espionnage, et de sabotage, mais les politiciens et notables locaux faisaient aussi l’objet de toutes les rumeurs. Une série de cartes postales satiriques fut éditée à cette occasion, brocardant les notables de Landerneau, la police et surtout la justice. L’ingénieur Pierre fut jugé aux assises de Quimper en 1919, il fut acquitté. Le crime de la Grande-Palud reste mystérieux encore à ce jour. On ne connaît toujours pas le nom de l’assassin de Louis Cadiou. »

En ce mois de février 1914, l’instruction suit son cours. Une poudrerie landernéenne appartenant aux allemands, à quelques mois du début de la Grande Guerre, l’affaire n’est pas banale.

L’usine de la Grande-Palud, située en aval de Landerneau sur la rive droite de l’Élorn,  fabriquait alors du coton-poudre à partir de déchets d’huile de coton. Le coton-poudre entrait ensuite dans la fabrication de la poudre B, utilisée à bord des navires de guerre. L’instabilité de cette dernière, a entraîné les explosions des cuirassés Iéna en 1907 (118 morts) et Liberté en 1911 (plus de 200 morts) à Toulon. S’en est suivi une polémique entre Léopold Maissin, directeur de la poudrerie du Moulin-Blanc et Albert Louppe, directeur de celle du Pont-de-Buis, chacun se renvoyant la responsabilité de ces accidents. Une mauvaise qualité du coton-poudre était en cause. En 1903, les deux hommes s’étaient déjà opposés sur la création de l’usine de la Grande Palud, chacun soutenant une société concurrente. C’est Léopold Maissin qui, semble-t-il, avait fait venir les capitaux allemands.

Aujourd’hui, l’usine de la Grande-Palud, transforme des algues pour l’agroalimentaire, les cosmétiques et la pharmacie.

Plus d’infos sur l’affaire Cadiou sur le site de la BNF

Énergies douces

Le 11 janvier, nous sommes allés voir à Brest, le spectacle (Secret) et l’exposition (Monstration) de Johann Le Guillerm. L’association de l’art et de la science qu’il produit est originale et très réussie. Du spectacle, nous avons beaucoup aimé la tornade, les constructions éphémères en bois – qui m’ont rappelé celles d’Arne Quinze -, ainsi que les perches liées entre-elles, qui se déplacent avec un petit rien d’énergie potentielle mise en œuvre par l’artiste : des billes d’acier judicieusement placées dans un tube qui entre en rotation.

Trois machines (roues), se mouvant avec très peu d’énergie, nous attendaient, entre autres choses, à l’exposition. L’une utilise la dilatation de pois chiches au contact de l’eau. Les pois sont enfermés dans trois cylindres surmontés par des pistons qui agissent les uns après les autres en actionnant des engrenages. Une autre roue, constituée de lattes de bois, avance par la seule force d’un goutte à goutte (énergie potentielle).

La dernière roue utilise un cycle thermodynamique : la vapeur d’eau contenue dans l’air qui est enfermé dans la roue, condense sur ses parois. La géométrie des rayons de la roue fait que les gouttelettes d’eau entraînent celle-ci dans un sens. L’eau s’évapore ensuite, s’élève dans la roue et condense à nouveau. La chaleur est fournie par les lampes situées au dessus de la roue.

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Radiomètre de Crookes © Nevit Dilmen

Le déplacement des roues est tellement lent qu’il n’est pas perceptible par les visiteurs. Ces machines à énergies douces me rappellent le radiomètre de Crookes et l’oiseau buveur dont les mouvements sont visibles. Il est intéressant de noter que la raison du mouvement des ailettes dans le radiomètre de Crookes a nécessité bien des recherches et que Einstein y a contribué lui-même.

Récemment, une jeune canadienne de 15 ans, Ann Mikosinski, a gagné un concours d’innovation en développant une lampe torche dont l’énergie est tirée de la paume de sa main (utilisation de l’effet Seebeck et non Peltier comme indiqué dans l’article). La lampe n’a alors besoin ni de pile, ni de batterie

Le beau voyage d’une bouée dérivante

trackDans le cadre de mes activités professionnelles, je gère un réseau permanent d’environ 100 petites bouées qui dérivent dans l’Atlantique Nord et dans l’Arctique. Ces bouées sont constituées d’un flotteur de 40 cm de diamètre environ, muni d’une ancre flottante centrée à 15 mètres de profondeur lors de leur mise à l’eau.

Elles transmettent, en temps réel, toutes les heures, grâce aux satellites Iridium, leur position GPS ainsi que la température de la mer et la pression atmosphérique. Leurs données contribuent notamment à améliorer les prévisions météorologiques.

L’une d’elle (OMM n° 44774), mise à l’eau le 18 juillet 2012 par le navire océanographique espagnol Sarmiento de Gamboa près de la pointe sud du Groënland, s’est échouée le 4 janvier dans une petite crique du sud Finistère, à Porz Teg, entre Merrien et Doëlan plus exactement, sur la commune de Moëlan-sur-Mer. Chose incroyable, elle s’est échouée gentiment sur la plage, au fond de la crique, alors que la mer était particulièrement agitée : creux de 5 mètres si l’on en croit les houlographes les plus proches. Elle aurait pu se fracasser sur les rochers à seulement quelques dizaines de mètres de là. Elle n’avait plus son ancre flottante depuis plusieurs mois.

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Bouée dérivante de type SVP-B

Comme l’indique la carte ci-dessus, la bouée a parcouru plus de 10000 km en 17 mois et demi à moins d’un demi nœud de moyenne (1 km/h). Elle a traversé l’Atlantique après avoir effectué une boucle dans la Mer du Labrador, rencontrant à cet endroit, des températures de la mer de l’ordre de 1°C. Plus tard, la température est montée jusqu’à 20°C l’été dernier, au milieu de l’Atlantique. La pression atmosphérique a varié, elle, de 962 hPa à 1046 hPa.

La bouée a d’abord été récupérée par des promeneurs qui l’ont emportée chez eux. Grâce à sa localisation, j’ai pu les contacter dès le lendemain. Ils ont du être surpris que je connaisse une partie de leurs activités de la veille. Ceux-ci ont quand même eu la gentillesse de me remettre la bouée et je les en remercie. Elle va maintenant être examinée et pourra peut-être repartir pour un autre périple si cela vaut le coup.

Pour en savoir plus sur ces bouées, vous pouvez visiter le site Web du Data Buoy Cooperation Panel (JCOMM) ou celui du Global Drifter Programme (NOAA).

Énergie primaire, secondaire, renouvelable ou pas…

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE – IEA en anglais) a publié en 2005 un Manuel sur les statistiques de l’énergie. Il s’agit d’un ouvrage de référence qui aide à comprendre sur quelles bases sont établies les statistiques internationales dans ce domaine. Cette agence, créée par l’OCDE, ne doit pas être confondue avec l’EIA (Energy Information Administration), agence indépendante de la statistique au sein de l’administration des États-Unis (ministère de l’énergie), qui fournit, elle aussi, d’intéressantes statistiques.
IEA_nature_energieLe schéma ci-dessus, extrait du manuel de l’AIE, classe les produits énergétiques (combustibles, électricité et chaleur) selon leur nature (primaire ou secondaire) et leur caractéristique (non renouvelable ou renouvelable). On notera que chaleur et électricité peuvent être produites sous forme primaire ou secondaire. La chaleur primaire est celle captée à partir de sources naturelles (solaire thermique, géothermie). L’électricité primaire est celle produite par les panneaux photovoltaïque, les éoliennes, les barrages hydrauliques, les hydroliennes, etc. Chaleur et électricité secondaires sont tirées de produits énergétiques secondaires.

Mise à part l’énergie géothermique, les produits énergétiques renouvelables sont tirés directement ou indirectement des flux actuels ou récents de l’énergie solaire et gravitationnelle, constamment disponible. Par exemple, le pouvoir énergétique de la biomasse est dérivé de la lumière du soleil utilisée par les plantes durant leur croissance (photosynthèse). Le stockage de cette énergie par les plantes ne dure que quelques années. Il est renouvelé de manière naturelle ou grâce à des plantations réalisées par l’homme.

A l’inverse, les combustibles fossiles sont tirés des ressources naturelles qui se sont formées à partir de la biomasse dans le passé géologique, autrement dit, pendant des millions d’années.

Pour illustrer le caractère renouvelable ou pas des produits énergétiques, supposons que l’énergie soit de l’eau. Les produits énergétiques renouvelables correspondraient alors à celle récupérée dans les fleuves (flux = débit) alors que les produits énergétiques non renouvelables correspondraient à l’eau stockée dans des réservoirs pendant des lustres.

On pourrait aussi assimiler les produits énergétiques à de la monnaie. Les produits renouvelables correspondraient alors aux flux financiers liés aux revenus (du travail, par exemple) alors que les produits non renouvelables correspondraient à la ponction d’un capital accumulé pendant des années.

L’action de puiser allègrement dans un réservoir ou dans un capital faiblement alimentés, a nécessairement une durée limitée. Tout dépend naturellement de la taille du réservoir ou du montant initial du capital mais la fin est inéluctable. C’est exactement se qui se passe pour les produits énergétiques non renouvelables, énergie nucléaire comprise. 

Premier article pour un futur blog

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Le graphique ci-dessus montre l’évolution de la production d’énergie primaire dans le monde depuis 1900. Il résulte d’une synthèse réalisée à partir de données compilées par B. Etemad et J. Luciani pour la période 1900-1980, et de celles de l’agence américaine pour l’information sur l’énergie (EIA) pour la période 1981-2010. Les données sont disponibles en ligne sur le portail de l’organisation The Shift Project. Selon cette synthèse, nous dépendons actuellement à 91% des énergies fossiles : pétrole (36%), charbon (30%) et gaz (25%). L’énergie nucléaire ne représente que 5%, l’hydroélectricité 2% et les autres énergies renouvelables 1% de la production.

Plusieurs remarques :

  1.  L’unité de mesure utilisée ici est l’exajoule (EJ). Un exajoule est égal à 1018  joules. Bien que la production d’énergie soit souvent exprimée en Mtep (mégatonne d’équivalent pétrole – Mtoe en anglais), il est souhaitable, du point de vue scientifique, d’utiliser plutôt le joule et ses dérivés pour quantifier et comparer toutes les énergies. Le joule est l’unité de référence pour l’énergie dans le système international (SI). 1 Mtep = 0,041868 EJ.
  2. Le graphique n’inclut pas la biomasse traditionnelle – celle du bois de chauffage, notamment -, qui reste difficile à quantifier.
  3. L’énergie primaire est, selon le site Manicore, celle que nous trouvons sans transformation dans le monde qui nous entoure : pétrole brut, charbon, eau en mouvement, atomes fissiles, etc, par opposition à l’énergie finale qui désigne celle que nous pouvons utiliser pour nos applications, mais que nous ne trouvons pas telle quelle dans la nature : électricité, essence raffinée, hydrogène, etc.
    Ainsi, pour ce qui concerne l’énergie nucléaire, l’énergie primaire est celle qui chauffe l’eau de la centrale. Celle-ci génère alors de la vapeur qui va entraîner la turbine et l’alternateur. Ce dernier produit de l’électricité avec un rendement de 33% par rapport à l’énergie initiale. Le reste est rejeté sous forme de chaleur dans l’atmosphère, dans les tours de refroidissement.
    Pour ce qui concerne la plupart des énergies renouvelables, il est curieux de constater que, de manière conventionnelle, seule l’énergie électrique produite est comptabilisée dans l’énergie primaire par les organisations internationales. En toute rigueur, il conviendrait de considérer, pour les panneaux photovoltaïques par exemple, l’énergie solaire incidente et non pas l’énergie électrique produite. L’énergie électrique est une énergie de transport, pas une énergie primaire.

Ceci dit, ce graphique donne de bonnes indications sur l’évolution de la production d’énergie au cours des 110 dernières années. Il est clair qu’elle ne cesse de croître et que la part des énergies fossiles reste prépondérante alors que celles-ci ne sont pas inépuisables.

Encore un tremblement de terre à la pointe de Bretagne

C’était il y a 3 jours, le 11 décembre à 23h49. J’ai ressenti ce tremblement plus fort, ou plus proche, que celui du 11 octobre. Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) indique la même magnitude (3,5) mais le situe [encore aujourd’hui] plus loin de chez moi (vers le Faou au lieu de Loperhet en octobre). L’information provient du Laboratoire de Détection Géophysique du CEA qui dispose de son propre réseau de sismographes.

Dès le lendemain, le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS) situait cependant son épicentre entre Guipavas et Le Relecq-Kerhuon (magnitude 3,4). Cette localisation semble plus en accord avec les témoignages recueillis pas le BCSF qui maintien pourtant la position de l’épicentre plus au sud (cf. carte ci-dessous).

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Il est intéressant de comparer la carte des stations sismologiques en France, à celles de la séismicité et des intensités pour les quelques décennies passées (source : plaquette du BCSF – cf. leur reproduction ci-dessous). Le manque de précision dans la localisation des séismes en Bretagne ne proviendrait-il pas de la faible densité des stations ? On notera au passage que le Massif Central est mieux pourvu en stations alors que la séismicité y est moindre.

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Badges ITyPA 2

Bien_informéÇa y est, je viens de finir mon sixième et dernier quiz pour l’obtention, avec succès, du badge « bien informé » (cf. ci-contre). Dommage qu’il soit tronqué en haut et en bas.

Je pense que sans cette motivation, mes acquis auraient été moindres. Avant de répondre aux questions de chaque quiz, j’ai revisionné le webinaire correspondant, du moins dans sa première partie.

Maintenant, il ne me reste plus qu’un dossier de preuves à évaluer, pour l’obtention du badge « veilleur ». Je vois que la date limite a été prorogée de quelques jours.

La fin d’ITyPA 2 approche

logo itypa - copieBientôt un mois que je n’ai pas publié un seul article sur ce blog. Que le temps passe vite ! Je ne suis pas resté inactif pour autant. Durant ce mois :

  • j’ai réfléchis à mon projet de blog sur l’Énergie et publié le résultat de mes réflexions sur une page dédiée ;
  • j’ai créé un compte sur Scoop.It et je tâche de « scooper » un article par jour, en moyenne. Il s’agit, bien entendu, d’articles, vidéos ou diaporama que j’ai lu ou visionné et qui m’ont plu ;
  • j’ai commencé à traiter sur Evernote des informations collectées grâce à Twitter, Netvibes  et Feedly ;
  • j’ai répondu à trois QCMs. Un quatrième m’attend ;
  • j’ai préparé un diaporama comme dossier de preuves de la mise en place de ma veille ;
  • j’ai déposé ce document sur la plate-forme d’évaluation  dans le but d’obtenir, si possible, le badge de veilleur ;
  • je suis en train d’évaluer le dossier d’un premier pair et je suppose que mon dossier est en cours d’évaluation par d’autres.

Au passage, je m’étonne du très faible nombre de participants inscrits aux badges. Si j’en crois la page à laquelle j’accède sur la plateforme, nous ne serions que quinze.    

Création d’un blog collaboratif

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Il y a blog et blog. Celui sur lequel vous lisez ces lignes n’a pas vocation à être un blog à forte audience, tout juste un lieu où je consigne mes apprentissages et expériences dans le contexte d’ITyPA 2. Mon projet de création d’un site collaboratif sur l’Énergie par contre, nécessite plus de réflexion. C’est à cela que je me suis consacré ce soir. Furetant un peu sur le Web, j’ai trouvé des conseils forts intéressants. Je recommande plus particulièrement le blog Coreight.com sur lequel j’ai trouvé de nombreuses idées.

Ligne éditoriale

La thématique étant choisie, il convient tout d’abord de définir la ligne éditoriale du projet :

  • Objectifs : informer un large public aux problèmes énergétiques, faire oeuvre de pédagogie (voir plus loin, les sources d’inspiration). En plus des articles, des pages statiques seront réalisées ;
  • Public visé : le plus large possible ;
  • Fréquence de publication : personnellement, j’essaierai d’écrire au moins un article chaque semaine, mais si nous sommes plusieurs auteurs, la fréquence pourra être plus élevée. Certains auteurs pourront publier directement leurs articles, d’autres devront passer par une phase de validation ;
  • Règles rédactionnelles : format du texte (titres, chapeaux éventuels, intertitres, longueur des textes, des paragraphes, nombre de signes à ne pas dépasser…). Voir ci-après.

Règles rédactionnelles

Les articles devront pouvoir être compris par une majorité d’internautes. Ils ne devront donc pas être trop compliqués. Le ton sera relativement sérieux, les sources d’information toujours citées. Des liens vers d’autres articles du blog ou des sites extérieurs seront présents dans tous les articles. Les articles seront signés par leurs auteurs.

Des illustrations accompagneront chaque article. Leur taille maximale ainsi que leur emprise par rapport aux textes seront spécifiées. Elles seront soit celles d’auteurs du blog, soit des images en licence Creative Commons (en respectant les exigences de leurs auteurs). Les graphiques publiés devront être soignés.

Des boutons de partage seront disponibles à la fin de chaque article et les commentaires des lecteurs recevront des réponses le cas échéant.

Sources d’inspiration

  • Articles explicitant les principes de base : conservation et dégradation de l’énergie lors de ses transformations ; rendements, facteurs de charge et coûts ; formes de stockage ; ordres de grandeur des énergies disponibles…
  • Analyses de données mises à disposition sur des sites de référence : agences nationales ou internationales de l’énergie, compagnies pétrolières ou productrices d’énergie électrique…
  • Vérification d’articles parus dans divers médias au moyen de ces mêmes sources.

Autres actions préparatoires

  • Choisir un Système de Gestion de Contenu (CMS en anglais) : ce sera WordPress. Je choisirai probablement le même thème que celui du présent site, même s’il est populaire et donc un peu impersonnel. Je ne me sens pas capable de le « customizer ».
  • Choisir son hébergement : ce sera OVH
  • Trouver un nom : c’est presque fait
  • Créer un logo : je vais y réfléchir en m’appuyant, une fois de plus, sur les conseils de Coreight.com
  • Créer une image apparaissant en haut des pages. Je pense à une mosaïque composée d’images libres de droits.